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1. La libération de Paris
2. Discours en Normandie
3. Affiche des 30 ans de l'Appel
5. De Gaulle visitant Auschwitz

Place dans les programmes

Programmes de collÚge : 

  • Classe de troisiĂšme : cette problĂ©matique est peu prĂ©sente, on peut l’aborder dans le cadre de la prĂ©paration du CNRD ou lorsque l’on aborde la RĂ©sistance.

(BO spécial n°11 du 26 novembre 2015)

Programme de lycée :

Programmes de PremiÚre Professionnelle :

  • ThĂšme 2 : guerres europĂ©ennes, guerres mondiales, guerres totales (1914-1945)

(BO spécial n°5 du 11 avril 2019)

Programmes de Terminale :

  • Terminale GĂ©nĂ©rale – ThĂšme 1 : « FragilitĂ©s des dĂ©mocraties, totalitarismes et Seconde Guerre mondiale (1929-1945) » ; Chapitre 3 : « La Seconde Guerre mondiale ».
  • Terminale GĂ©nĂ©rale – spĂ©cialitĂ© histoire-gĂ©ographie, gĂ©opolitique et sciences politiques – ThĂšme 3 : « Histoire et mĂ©moires » ; Objet de travail conclusif : « L’histoire et les mĂ©moires du gĂ©nocide des Juifs et des Tsiganes ».
  • Terminale Technologique – ThĂšme 1 : « Totalitarismes et Seconde Guerre mondiale » :

Question obligatoire : « L’affirmation des totalitarismes et la guerre ».

Sujet d’Ă©tude : « De Gaulle et la France Libre ».

(BO spécial n°8 du 25 juillet 2019)

Objectifs pédagogiques

Cette Ă©tude de cas sur Le gĂ©nĂ©ral de Gaulle et les mĂ©moires de la Seconde Guerre mondiale permet d’expliquer la construction des premiĂšres mĂ©moires : mĂ©moire de l’hĂ©roĂŻsation nationale, mĂ©moire de la RĂ©sistance


Plusieurs compĂ©tences sont mobilisĂ©es : l’exploitation et la confrontation des informations (identifier les documents, prĂ©lever des informations
) puis l’organisation et la synthĂ©tisation de celles-ci.

Introduction

La Seconde Guerre mondiale a provoquĂ© un traumatisme tel pour la population française dont elle a rompu l’unitĂ© nationale. A partir de la LibĂ©ration, l’objectif des acteurs politiques et surtout des gaullistes est de trouver une mĂ©moire qui fait consensus : la RĂ©sistance.

A travers cette Ă©tude, nous allons voir la mise en place de ce « rĂ©sistancialisme », notion employĂ©e par l’historien Henry Rousso.

Problématique

Pourquoi est-ce avant tout la mĂ©moire d’une France rĂ©sistante qui domine au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ?

Démarche pédagogique

Cette étude peut se décomposer en trois parties.

Dans un premier temps, l’objectif est de faire comprendre aux Ă©lĂšves qu’à la fin de la guerre, une seule mĂ©moire est possible dans ce contexte de la France dĂ©sunie. Pour cela, il faut prendre appui sur les documents 1 et 2 (discours lors de la LibĂ©ration de Paris du 25 aoĂ»t 1944 et la photographie prise Ă  Bruneval).

Dans une deuxiĂšme partie, il s’agit de montrer aux Ă©lĂšves comment ce « rĂ©sistancialisme » se met en place. Il y a tout d’abord des commĂ©morations  officielles ou non officielles  (document 3 sur les 30 ans de l’Appel du 18 juin rĂ©alisĂ© par le SAC) mais aussi la construction de lieu de mĂ©moire, notion employĂ©e par Pierre Nora, comme nous pouvons le voir au Mont ValĂ©rien (document 4).

Enfin, les Ă©lĂšves doivent prendre conscience qu’il existe d’autres victimes de ce conflit autres que les RĂ©sistants. Cela concerne le document 5 sur la visite de Gaulle  au camp de mise Ă  mort d’Auschwitz-Birkenau.

Cette Ă©tude peut ĂȘtre repartie parmi les Ă©lĂšves : un groupe d’élĂšves travaillant sur la premiĂšre partie (document 1 et 2), un deuxiĂšme groupe sur la seconde partie, etc
 Chaque groupe peut dans un premier temps prĂ©senter les documents dont il dispose (capacitĂ© attendue : identifier des documents nature, auteur, date, conditions de production.). Ensuite, par un travail de questionnement et de recherche sur Internet, si cela le nĂ©cessite, les Ă©lĂšves doivent cerner le sens des documents et de les mettre en lien avec la situation historique. Chaque groupe doit rĂ©aliser une synthĂšse et en faire une restitution Ă  l’oral pour l’ensemble de la classe.

 La totalitĂ© de cette Ă©tude peut ĂȘtre menĂ©e en 2 heures : environ 45 minutes pour le travail en groupe et le temps restant pour  la restitution orale de chaque groupe. L’enseignant peut rĂ©aliser une fiche bilan de cette Ă©tude en prenant en compte le travail fourni par chaque groupe.